FILMS
Travail autour de la figure féminine et exploration des questions liées à la féminitude en passant par le genre comme fait social à déconstruire: Conte de Fées, jouets genrés.
Pratique autour de la spécifité du médium vidéographique: surrimpression et transparence, je peux travailler mes films comme des peintures en retouchant à l’image point par point.
Irruption de l’imaginaire dans cette pratique audio-visuelle: “Imaginer c’est hausser le réel d’un ton” (Bachelard)
Pratique autour de la spécifité du médium vidéographique: surrimpression et transparence, je peux travailler mes films comme des peintures en retouchant à l’image point par point.
Irruption de l’imaginaire dans cette pratique audio-visuelle: “Imaginer c’est hausser le réel d’un ton” (Bachelard)
Le Viol d’Europe : séquence animée contenue dans L’Anasyrma, projet en cours 2024.
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“Alice”, animation. Cliquer sur l’image pour avoir accès à la vidéo
Alice est une animation d’images dessinées sous ordinateur et glanées sur le web. elle prend part dans une série de dessins et peinture autour des contes de fées.
“Le titre de cette vidéo ne sera connu qu'en fin de séquence”, 2010, vidéo, 3:05', MiniDV (PAL), stéréo.
Le titre de cette vidéo ne sera connu qu'en fin de séquence, est une vidéo expérimentale qui joint à des recherches formelles un questionnement sur un jeu de montré-caché. Des panneaux ou intertitre interviennent pour citer un auteur; une voix commente les images et parle de la volonté de s'oublier derrière un masque ou un voile - l'ambiguïté demeure- comme une détresse effective face à une violence tolérée envers le genre féminin. Il s'agit ici plus de la mise en avant d'un fantasme mortifère d'oubli de soi que finalement d'une forme « pamphletaire » vis à
vis du voile ou toute forme masquant la féminité apparente. Le panneau reprenant un célèbre j'accuse signe une prise de position. J'accuse le laisser-aller de la violence faite à une population désignée longtemps comme mineure.
Le titre de cette vidéo ne sera connu qu'en fin de séquence serait un début de réponse inversée à Jeune fille en fleurs au bord de la crise de nerfs : dans Jeune fille en... la nudité apparaît comme une tentative de rattraper sa liberté perdue, la nudité ni est pas érotique mais libératrice. Le corps n'est plus coupable, dans Le titre de cette vidéo... il met en scène le sentiment de culpabilité.
“Jeune fille en fleurs au bord de la crise de nerfs”, 2009, vidéo, 7’28, MiniDV (PAL), stéréo. Cliquer sur l’image pour avoir accès à un extrait.
Aboutissement d’un série de vidéos depuis “Jeune fille au bord de la crise de nerfs” est une vidéo performative qui met en scène désir et jubilation de tout casser, régler des comptes avec le passé «Longtemps je me suis...», questionner la notion «d’Autre», celle qui fut longtemps et ou encore considérée comme l’Autre sexe, le «continent noir» de la psychanalyse. Travail autour de l’identité féminine, elle questionne des notions comme celle de féminité-mascarade, de la parodie du genre, ou encore re-visite ce vieux concept d’hystérie dans un langage propre à une vidéo -accélérations de la bande et du son, sauts sur moi-même, transe- telles que ces formes
plastiques élaborées & langages corporels qu’on retrouve chez des vidéastes pionnères de la nouvelle génération comme Chantal Michel (und ich will, 1998) ou Pipilotti Rist (I’am not the Girl Who Misses Much (1986), Ever is Over All, (1997)).
Elle cherche autour de questions et d’expériences de l’ordre de l’intimité. Comment renverser l’image «stéréotypale» de la femme couchée/allongée/passive/ de toute une tradition iconographique occidentale? Est-il possible de la renverser? Elle joue des paradoxes propres à un travail intime.
“Les aventures du pixel rose”, animation flash, 2007
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“Les aventures du pixel rose” est une courte animation flash faite d'images fixes issues soit de captures de la réalité (photos numériques) ou de numérisation d'éléments ainsi que du "glanage" d'images google. Il s'agit d'un pastiche d'une poésie de Prévert « Comment faire le portrait d'un oiseau » qui nous conte la meilleure façon d'attraper un pixel. Sur un mode poético-comique, étrange, rose et bleu, nous suivons le meilleur itinéraire pour capturer un pixel. Des allusions y sont faites à la peinture, à la figure désuète et populaire de l'artiste-peintre et de son chevalet, sur un mode parodique ainsi qu'aux mélanges des genres.